Lorsqu'elle reçoit la presse, Mariah Carey sort le grand jeu: tunique échancrée posée sur sa poitrine nue, elle se prélasse sur le canapé dans la suite d'un grand hôtel parisien aussi moche que luxueux. Soudain, la diva retire ses escarpins, se leve et demande à son invité s'il désire un verre d'eau. Immédiatement, sa garde rapprochée intervient comme si elle devinait ses pensées. Ce que Mariah veut, Mariah l'obtient. Et ça ne risque pas de s'arranger. Avec son nouvel album, The Emancipation of Mimi aux teintes hip-hop, l'Américaine est revenue au top après une sacrée traversée du désert. Aux Etats-Unis ça cartonne avec 3 millions d'albums vendus. En France, on dépasse les 200,000. “L'enregistrement o été un tres bon moment,” se souvient-elle. “Jai travaillé avec de nouveaux comme les Neptunes. Dans le studio, il y avait Snoop Dogg dans un coin, Nelly dans un autre… Nous nous sonnes bien amusés.”
Pourtant, ces dernières années mont pas été toujours très marrantes pour la chanteuse aux 150 millions d'albums vendus: une séparation avec le redoutable producteur Tommy Mottola, qui a alors tenté de couler sa carrière et, en 2001, un double bide avec le film et le disque Glitter suivi d'une dépression carabinée. “J'ai juste souffert à un moment de surmenage physique et moral,” rectifie-t-elle dans un sourire.
Derrière la façade triomphante de sa success-story, Mariah Carey a morflé plus souvent qu'à son tour: “Ma mère est blanche et mon père est noir. Ils se sont séparés lorsque j'avais trois ans,” se suivant elle. “Aux États-Unis les familles mixtes sont mal vues. Aujourd'hui encore on dit de moi que j'ai l'air d'une blanche et que je chante comme une noire…”
Et lorsqu'elle ne se lamente pas sur son sort, elle fait quoi, Mariah? C'est pourtant simple: “J'aime nager dons les mers tropicales et il m'arrive parfois de rester des journées à dormir. Et je vais à l'église, également quand je peux.” Sainte Mariah. Et, à Maximal, comme on aime ses saints on les honore. Dont acte!